Madame sort... et rentre

Cet été, madame est partie en Croatie en compagnie de mademoiselle. Rien de très particuliers à cela. Au contraire ces deux semaines ont été pour moi de vrais vacances. Seul à la maison, j'ai pu, le soir venu, m'adonner à la paresse et redevenir ce que nos amis américains appellent "a coach potatoe", passant ainsi mes soirée à "comater" devant la télé, la télécommande à  la main jusqu'à ce que le sommeil me gagne. Alors je m'endormais et la nuit passait.

Pendant ce temps, les deux femelles de la famille, visitaient la Croatie, dépensant à qui-mieux-mieux d'incroyables sommes dont le montant exprimé en monnaie locale ( la kuna) donne le vertige. Bien évidemment, ce type de villégiature, le CLUB 3000 ORSAN, implique des rencontres. Quand on part en club, on se fait des ami(e)s. C'est même pour ça qu'on part en club, parce que des amis, des vrais, on n'en a pas...

Pendant deux semaines donc, madame et mademoiselle ont passé leurs journées et leurs soirées à participer à des activités toutes plus folles les unes que les autres... De ces multiples moments de pur bonheur, elles ont rapporté une quantité non-négligeable de photos. Et oui, le bonheur n'étant pas toujours inoubliable, il faut bien l'immortaliser de peur qu'il ne se représente pas de si tôt.

Jusque là, rien à dire. Chacun passe le temps comme il le peut (ou le veut). Mais, voilà, les vacances terminées, on retourne à son train-train habituel. Alors se pose la question de pouvoir revivre et partager à nouveau ces merveilleux instants où le cerveau avait tellement décompressé qu'il n'assurait plus que le minimum (respirer, manger, boire, faire caca). Et là, la grande idée s'impose... Faisons une soirée photo !

Donc, samedi soir, madame et mademoiselle ont participé à la soirée photo organisée par leur nouvelle meilleure amie-de-pendant-les-vacances. Là encore rien à dire, c'est pour moi l'occasion de faire une soirée rugby, tranquille la bière à la main.

Le problème c'est que, parfois, quand madame sort, elle a tendance à abuser des boissons alcoolisées. Et quand elle rentre et se couche, son haleine avinée et ses ronflements empêche toute personne présente à moins de 300 mètres de finir normalement leur nuit. 

Alors, je dis oui aux vacances, oui aux activités débiles, oui aux soirées photos... Mais non aux ronflements et haleine de coyote. Un homme qui s'est dépensé devant Harlequins / Biarritz a droit à un minimum de respect. Parce que, croyez-moi, quand on s'est fait chier pendant 80 minutes, on a envie d'oublier.

Du temps passé à la caisse du supermarché

Aujourd'hui l'activité principale, en dehors de la sieste réglementaire de deux heures, a été de faire des courses.
Enfin, des courses c'est vite dit. Nous avions besoin de litière pour cochon d'Inde, de gel douche, de café, d'Ice tea et de viande à griller... A priori ça aurait du être bâclé en 10 minutes...
Non seulement ça a duré 2 heures mais il a fallu se taper Géant et Inter (parceque la viande Géant elle est pas bonne !)
Vous ne me croirez pas si je vous dis que par deux fois, dans deux magasins différents, on a choisi la caisse où y'a un con qui a un truc qui passe pas. Chez Géant c'était une vieille qui avait acheté un maillot de bain panthère (magnifique, un truc que quand tu y penses ton activité sexuelle se ralentit aussitôt) sans prix (faut dire qu'une telle chose n'en a pas forcement), chez Inter c'était plus banalement un prix qui beepait pas...
Je sais que tout le monde croit être victime de la malédiction de la caisse qui avance pas. Soyez rassuré, le seul à être maudit c'est moi !!!

Le cochon d'Inde est beunèze

En ce début de vacances, y'en a un qui apprécie la campagne... C'est Wincky notre cochon d'Inde. Tout heureux dans sa cage en plein air il broute la pelouse...
Au moins on est pas venu pour rien !!!

J-2, les vacances de Pâques approchent

C'est avec une joie incommensurable que je vais quitter la bibliothèque pour aller me mettre au vert pendant une semaine. Un repos peu mérité eu égard au travail accompli ces derniers temps... mais un repos compensateur de l'obligation de bosser avec une DSI (comprenez direction des systèmes d'information, autrefois on disait service informatique, mais ça faisait moins important) qui verrouille tout pour, j'imagine avoir plus de boulot... Des fois qu'ils en manquent, faudrait pas se retrouver à rien faire.

Enfin, ne rien faire est devenu mon quotidien et j’entends bien m'y consacrer à plein temps pendant la semaine qui vient.

Vive les vraies vacances, ces moments inoubliables où l'on a pas à se demander comment occuper sa journée. On branle rien et pis c'est tout.

A la recherche du slip perdu

Ça y est, les vacances ont commencé. Un paisible voyage, nous a conduit, Lou et moi, jusqu'aux Sables d'Olonne. Partis de Vélizy à 18h15 vendredi soir, nous n'avons pas rencontré un seul bouchon sur notre route... Pas même un léger ralentissement au péage de Saint-Arnoult... la route était tellement dégagée que nous avons cru que l'holocauste nucléaire avait fait de nous les derniers survivants.

Donc, à 22h15 pétantes nous avons garé la voiture dans la cour de belle maman... qui était partie en balade nocturne avec Marlène. Bel accueil !!! Le temps de manger mes sandwichs poulet à l'indienne (enfin l'Inde était assez loin) et tout rentrait dans l'ordre. Il était temps d'aller se coucher...

Le lendemain courses et cimetière étaient au programme. Tout a été réalisé en un temps record, si bien qu'à 16h15 nous étions prêts à reprendre la route en direction de Saint Palais. C'est à ce moment que je me suis inquiété de savoir où était mon slip de la veille. J'ai posé la question à Marlène qui n'en avait aucune idée. J'ai regardé partout, dans la salle de bain, sous le lit, dans mon sac de voyage... Rien. Mon slip bleu avait bel et bien disparu. Ne voulant pas nous retarder, j'ai décidé de faire une croix sur ce superbe sous vêtement et j'ai bouclés mes bagages.

161km 600 nous séparent de notre lieu de résidence. Autant dire que cela ressemblet à une simple formalité... Malheureusement, la route nous réserve toujours quelques surprises. Entre les tracteurs, le bouchon à l'entrée de Marans (superbe petite bourgade au cœur du marais poitevin), et l'obligation de faire halte dans un Macdo pour que Lou déleste sa vessie des litres d'Icetea et autre Caprisun qu'elle ingurgite lors de nos voyages, il nous a fallu plus de trois heures pour arriver.

Mais, alors que nous étions coincé sur la route, l'image du slip perdu n'a pas cessé de me hanter. Comment un pauvre slip en coton a t'il pu se transformer en Houdini et disparaître ? Impossible !!! C'est en approchant de Marans, que j'ai eu la révélation. Prenant Marlène de court, j'ai déboutonné ma braguette et demandé de l'air d'un Hercule Poirot venant de percer le mystère de l'Orient-Express : "
de quelle couleur est mon slip ?
bleu mon chéri.

Et oui, pour la première fois depuis des année, j'ai oublié de changer de sous-vêtement le matin. Alzheimer quand tu nous tiens...

Voilà, une première journée bien remplie... qui s'achève devant un bon Pastis et des cahouètes. Y'a pas à dire, c'est à ce moment précis que l'on sait que l'on est réellement en vacances.

H+1, c'est la reprise

Ça y est c'est fini. J'ai repris ce matin le boulot. C'est curieux comme rien ne change... à commencer le bordel que j'avais laissé sur mon bureau en partant... il est toujours là. De plus la nouvelle version du logiciel installée avant mon départ semble un peu buggée, les réservations de revues s'affectent sans date de fin et les lettres ne s'éditent pas. Super pour une rentrée... Merci Orphée !!!
Mais ce blog ayant été fait pour vous narrer nos vacances, je vais tenter de terminer en vous racontant notre dernière journée dont je ne sais pas si elle est journée de vacances ou week-end.
Dimanche nous n'avons rien fait si ce n'est aller pique-niquer sur l'île de la jatte. Il est loin le temps des Impressionnistes. Aujourd'hui les dames à belles robes et les messieurs à canotiers ont été remplacés par une famille d'Antillais, spécialiste du pique-nique, avec glacière et surtout du rhum. Fins saouls ils ne controlaient plus leur niveau sonore... mais ont fini par lever le camp. Nous les avons suivis de près lorsque nous avons entendu le préposé aux portes commençait à fermer les grilles... On a eu peur de ne pas pouvoir rentrer chez nous ?
Lundi enfin, il a bien fallu se lancer dans le grand ménage de rentrée... Non pas parce que c'était sale... ça l'était... mais parce que nous recevions le soir et que Marlène pourrai vivre dans la merde mais pas le montrer aux amis. Deux heures de ménage, c'est somme toute le tarif normal des lundis.
A 19h Sébastien est arrivé, on a bu l'apéro puis on a mangé et j'ai sorti la bouteille de rhum arrangé... Là ce fut fatal, j'ai fini fin saoul sous les yeux inexpressif de Marlène. Sébastien, lui a su à quel moment s'arrêter... et j'ai pu finir son verre.
La nuit a été courte et ce matin c'est pas top... mais c'est la reprise alors...
Je vous dit à bientôt. Ce blog s'arrête jusqu'à nos prochaines vacances. Merci à Pimprenelle et à Lou d'avoir apporté leur contributions.

Jours tranquilles à Levallois-Perret

Le plus difficile lorsque l'on est rentrés mais que l'on a pas repris le boulote c'est de trouver des occupations dans une ville en chantier. Quand je parle de chantier vous ne pouvez pas imaginer... Lorsque nous sommes arrivés vendredi sur le coup de 17 heures, c'était un tel merdier que j'ai du faire deux fois le tour du pâté de maisons pour trouver le bon sens de la rue qui mène à mon parking...
Il faut dire que la rénovation dure. Les travaux de dérivations des réseaux d'eau, chauffage et autres, qui auraient dus être terminés ne le sont pas. Du coup le nouveau plan de circulation n'est toujours pas en vigueur et le Levalloisien rentrant de vacances se trouve Gros-Jean-comme-devant. Voilà une petite anecdote sur les petits tracas qui vont durer pendant encore trois ans...
Je parlais donc plus haut des occupations qu'il faut trouver dans une ville en chantier... En ce qui me concerne, j'ai trouver dès 13h45 une occupation sérieuse. Il y avait un match de rugby sur Canal +. Un Australie Nouvelle Zélande qui soit disant sentait la poudre. La poudre était mouillée semble t'il... et le match assez nul. Pour information et pour ceux que le monde du rugby intéresse les Blacks l'ont emportés petitetement en marquant un essai ou peut-être un drop dans les dernières minutes.
Mon programme semblait être fait dans la mesure ou la même chaine de télé proposait à 16h15 la diffusion d'un Toulon Racing métro qui lui aussi sentait la poudre.... Malheureusement je ne peux vous dire si la poudre toulounaise est de meilleure qualité que la poudre australienne car Lou, qui était partie à la bibliothèque (pouf pouf) avec Marlène, m'a téléphoné pour me convier à les rejoindre dans le nouveau square à la mode dans notre belle ville sur-endettée.
Je finissais donc par me rendre au square. Il est pompeusement appelé jardin oriental. Là on peux se reposer à l'ombre d'une infinité d'essences végétales toutes répertoriées sur une carte. Pas mal me direz-vous... On voit bien que vous ne payez pas de taxe d'habitation ici !!! Ayant oublié mon livre, je me contentais d'écouter mon Ipod... seulement ça n'est pas très propice à la communication et donc à un après-midi en famille. Nous avons fini par nous lasser de l'endroit et sommes rentrer en faisant le tour de la ville.
La journée s'achevait et avec l'espoir que j'avais de voir le Stade français peu distancé au classement avec.
Le soir Lou a voulu regarder Fort Boyard... parcequ'il y avait Fabien Pelous. Nous avions dés lors bu le calice jusqu'à la lie et j'allais me coucher tôt.
Aujourd'hui il fait chaud, mais nous devons aller à Paris...